Tobias Schmidt a 40 ans et travaille pour la DFL depuis le début de l'année. Mais cela fait déjà plus de 15 ans qu'il travaille dans le milieu du football. Son premier poste était le 1. FC Cologne.
Quel est votre travail dans le sport ?
Tobias Schmidt : En tant que responsable du contenu numérique, je suis chargé avec mon équipe du marketing de contenu au sein des offres B2C de la Bundesliga. Cela comprend les sites web allemand, anglais, espagnol, polonais et japonais ainsi que la présence de la Bundesliga sur les médias sociaux Facebook, Twitter et Instagram.
Comment y êtes-vous arrivé ?
Après mes études, j'ai rejoint le FC Cologne en 2001, où j'ai d'abord commencé dans l'administration avant de passer au service des médias en 2006. Je suis resté au "#effzeh" pendant 12 ans au total, j'étais notamment responsable du lancement des médias sociaux en 2010 et je suis devenu porte-parole peu de temps après. En 2013, je suis passé au FC Schalke 04, où j'ai dirigé toutes les offres numériques du club. Ensuite, en 2016, je suis allé chez Twitter en tant que Sports Partnerships Manager Germany ; depuis janvier 2017, je travaille chez DFL Digital Sports à Cologne.
Selon vous, quelles sont les compétences les plus importantes que vous devez posséder pour votre travail ?
Outre la passion et l'enthousiasme pour le football, l'esprit d'équipe et la flexibilité, un sens aigu des tendances et des thèmes actuels ainsi qu'une compréhension du fonctionnement des plateformes numériques dans le sport.
Trois choses que vous aimeriez absolument recommander aux débutants dans le business du sport:
- Il faut être passionné par le sport, être créatif et proposer des idées nouvelles, parfois peu orthodoxes. En même temps, il faut toujours garder à l'esprit la forte médiatisation du sport par rapport à d'autres secteurs d'activité.
- La numérisation continuera à poser des défis passionnants au sport. Une connaissance approfondie des technologies, des tendances, des plates-formes et des outils est indispensable.
- Persévérer et faire preuve de flexibilité. Dans le sport, la voie n'est pas toujours tracée, les échecs en font partie, tout comme les déviations possibles de la trajectoire.
Quelles opportunités de développement voyez-vous dans le sport business en général et quelles opportunités pour vous personnellement dans les années à venir ?
La numérisation est en plein essor et restera à l'avenir un garant de la disruption dans presque tous les domaines. Dans le sport aussi, cela va créer de nouveaux emplois et de nouveaux potentiels, aussi bien dans le marketing de contenu que dans le travail médiatique et le marketing classiques, mais surtout dans le domaine du traitement et de l'analyse des données.
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