Des photographes de plein air qui nous inspirent

Freeride au Monténégro ou pendant la pandémie de Corona en Iran - les photos de Florian Breitenberger montrent des moments de sport inhabituels dans des pays inhabituels. Ayant grandi dans le sud de Munich, il a été fortement influencé par les Alpes qui l'entourent. Il y a environ 13 ans, il a pris son premier appareil photo et a suivi ses amis dans les montagnes. "Ma passion était de mettre en lumière la culture et les montagnes qui m'entouraient". C'est à Innsbruck, en Autriche, que le jeune homme, aujourd'hui âgé de 33 ans, a combiné ses études avec sa passion pour la photographie de sport d'action. Ancien photographe d'équipe pour le team allemand Salomon Freeski, il a notamment pris des photos primées (ISPO Award 2013, concours Red Bull Illume) lors des plus grands événements européens de freeski, snowboard et VTT, comme Audi Nines et Crankworx.

Arjen Robben, Magdalena Neuner ou Felix Neureuther - le photographe et réalisateur ne compte pas seulement dans son portfolio des personnalités sportives connues, mais il a toujours aimé la nature. Une passion renforcée par le fait qu'à l'âge de 14 ans, il a navigué pendant sept ans autour du monde sur un voilier de 45 pieds. C'est pendant cette période que ce Canadien d'origine a pris en main son premier appareil photo et a déclenché sa passion pour la documentation de la diversité des personnes et des paysages qui l'entourent. Aujourd'hui, il vit dans les Alpes allemandes et continue à explorer les possibilités de la photographie d'action et d'aventure en tant que Nikon European Ambassador. Il encourage les autres à explorer le monde qui les entoure et à toujours chercher quelque chose de nouveau. À l'avenir, il souhaite se concentrer davantage sur les images en mouvement (film). Et après avoir passé de nombreuses années à photographier des sports de montagne, il ressent à nouveau le puissant appel de la mer.

Ce que les montagnes sont pour l'un, la mer l'est pour Mike Guest : "Mon interaction avec elle est devenue une partie intégrante de ma vie. Il m'a fallu des années pour vraiment comprendre à quel point elle était spéciale pour moi". Que ce soit en Nouvelle-Zélande, au Maroc ou en Irlande, cet homme de 42 ans voyage beaucoup à travers le monde - il n'a en fait pas de domicile fixe. Pendant la pandémie de Corona, cet Écossais d'origine a initié le projet "Dawn Days" - né d'une conversation téléphonique avec Nick Pumphrey, un ami photographe. Celui-ci lui a raconté qu'il voulait nager tous les matins à l'heure bleue et photographier jusqu'au lever du soleil. Avec les Dawn Days, Guest n'a pas seulement motivé d'autres personnes à prendre soin d'elles-mêmes, mais il y a associé le souhait : "Pour qu'elles puissent prendre soin de leur monde, de notre planète". Sa devise : "Life's not a competition, it's a collaboration.

Pour cet Allemand, il n'y a jamais eu d'alternative professionnelle à la photographie. Toujours très proche de la nature, il est attiré par les paysages vierges, mais aussi par la vie urbaine et ses détails. À la recherche de nouveaux lieux passionnants, cet homme de 55 ans part toujours à la découverte du monde pour y redécouvrir des situations, des moments et des émotions et les immortaliser en image. Il ne craint pas les défis, aussi grands soient-ils ; qu'il s'agisse de conditions météorologiques difficiles avec des températures extrêmes ou de lieux audacieux, sa motivation et son engagement sont toujours tournés vers le moment visuel parfait. Il considère sa longue collaboration avec Maloja comme très particulière. Il accompagne l'entreprise depuis la première minute et contribue à façonner le langage visuel - cela fait maintenant 19 ans.

Très souvent, les deux Tyroliens du Sud sont abordés et on leur demande s'ils sont jumeaux. La réponse est "non, ou presque". Car Philipp et Stefan sont tous deux nés le 8 mai - mais il y a huit ans et cinq minutes d'écart entre les deux. L'esprit rationnel du duo est l'aîné Philipp (34 ans), il apporte l'affinité pour les angles de vue particuliers dans le langage visuel - pas étonnant en tant qu'ingénieur civil. Stefan (26 ans), quant à lui, se charge de la partie créative et arrive toujours avec des idées (de photos) particulières. "Je brûle d'envie de faire quelque chose". En tant qu'ancien sportif de haut niveau, il comprend ce que l'on ressent face à la douleur, la fragilité et en même temps la force d'un athlète. La passion pour l'outdoor a également été transmise aux frères de Brixen par leur père. Dans les années 70 et 80, celui-ci s'asseyait dans les Dolomites et les immortalisait dans des situations lumineuses particulières. Leur projet actuel : les hautes terres écossaises dans des situations lumineuses particulières - des expositions dans le Tyrol du Sud et à Munich sont prévues pour cette année.

Sebastian Scheichl, 27 ans, est accro à la montagne. Il aime se lever très tôt pour capturer le moment magique d'un coucher de soleil dans les Alpes. Son amour pour la montagne s'est certes un peu refroidi à l'adolescence, mais il s'est rallumé lorsqu'il était étudiant, et il a simplement fait ce qu'il aimait faire : de la randonnée et de la photographie. Il a partagé les clichés pris avec son téléphone portable sur Instagram - avec succès. Scheichl explique ce succès par le fait qu'il offre toujours de nouvelles perspectives sur les montagnes de la région. Entre-temps, il se déplace avec son appareil photo et planifie la photo parfaite. En tant que photographe indépendant et créateur de contenu, il continue à passer son temps de préférence en montagne. L'un de ses prochains projets le conduira en juin en Norvège. Le Salzbourgeois y documentera une tentative de record du monde. Il n'a pas encore le droit de dévoiler ce qu'il fera exactement, mais ceux qui le suivent sur Instagram pourront en tout cas y assister en direct.

C'est lors de tournées de concerts internationaux comme l'Afrique du Sud et la Namibie que Carolin Unrath a commencé à prendre des photos. Elle voulait immortaliser ses souvenirs et montrer à sa famille et à ses amis ce qu'elle avait vécu. Dès lors, la photographie ne l'a plus quittée. Pendant ses études, elle y a associé de nombreux projets, avant de se découvrir une passion pour le sport et les activités de plein air il y a cinq ans. Elle a dormi dans un bivouac au Top of Tyrol sur le glacier de Stubai (pour Sport Scheck et The North Face) et s'est rendue en Namibie avec Merrell pour capturer le paysage et la culture. Depuis 2020, la lauréate du prix Red Bull Illume shoote toutes les campagnes de la marque de sports de montagne LaMunt et se rend trois à cinq fois par an dans les Dolomites : "Cela a toujours été mon rêve".